Râleur  ~  Flemmard  ~  Gourmand

Décrire Lovino pourrait se faire en un mot : insupportable. Mais pour vous, on essaiera de développer un peu plus - après tout, même les pires ont de bons côtés. Tout d'abord, la caractéristique principale du romain est qu'il râle. Il se plaint à longueur de journée, de tout et de rien, que ce soit son stupide fratello qui traîne encore avec le bouffeur de patates, ou le chien de la voisine qui lui a fait peur en aboyant, il trouvera toujours un moyen de râler. Et il râle fort, parce que monsieur est une grande gueule. Le point caractéristique de Lovino est d'ailleurs son langage - difficile de passer à côté, vous ne trouverez pas mieux en matière d'insanités. Il jure comme un charretier, et ne se gêne pas pour caser deux à trois gros mots par phrase ; aussi ne vous offensez pas si il vous inonde d'un flot d'injures dès votre rencontre, c'est juste sa façon à lui de s'exprimer - pas forcément la meilleure, mais on ne le refera pas... Si ce langage un peu intimidant est le plus souvent une affaire d'apparence et ne relève pas de la violence, évitez néanmoins de trop jouer avec les nerfs fragiles de l'italien. Il a peut être peur de son ombre, mais une fois énervé, un coup de tête dans l'estomac est vite arrivé !

Il faut également avouer que notre italien est un grand froussard, trait allant de paire avec sa crédulité. Ne lui parlez pas de fantômes ou de monstres, sous ses grands airs il prendra très rapidement peur. Sa froussardise n'ayant d'égal que sa fierté, il n'hésitera pas à mettre celle-ci de côté si il s'estime en danger - c'est-à-dire assez régulièrement. Il est également à noter que Lovino est un modèle d'égoïsme, et qu'à moins que vous lui ayez sauvé la vie une demi-douzaine de fois - et encore... - il ne cessera pas de vous appeler "bastardo", "stupido", ou autre surnom peu affectif.
Cependant, si vous vous rapprochez suffisamment de lui pour percer cette carapace d'irascibilité, vous pourrez peut être apercevoir une personne sensible, timide et facilement mise mal à l'aise. Car si le romain se cache derrière ses grands airs, c'est bien qu'il a peu confiance en lui. Il peine d'ailleurs à accorder sa confiance à qui que ce soit, seuls quelques rares élus y ayant droit. Il a beaucoup de mal à exprimer ses sentiments sincèrement, et sa fierté mal placée l'empêchera souvent de s'excuser, de remercier, ou tout simplement de reconnaître ses torts.

Un autre point - aux proportions phénoménales - à aborder pour parler de Lovino est sa paresse légendaire, suivie de près par sa gourmandise. Manger et dormir, voilà le programme de la quasi totalité de ses journées... Mais pas manger n'importe quoi, car monsieur reste un gourmet. Il adore la cuisine de son pays, et en particulier les recettes à base de tomate. Car, étrangement, le romain entretien une véritable passion pour ce fruit, qu'il mange à toute heure de la journée. Il est également d'une maladresse presque maladive ; il est très fréquent qu'il casse vaisselle, objets quelconques, trébuche, ou fasse tomber quelque chose par terre.

Un autre point important du caractère de Lovino est son comportement envers les femmes. Car si il agit comme expliqué précédemment avec ses confrères masculins, le romain se montre étonnement galant et dragueur avec ces demoiselles. Bien sûr, il reste loin d'être un pervers, et un simple refus suffira à le renvoyer chez lui, en pleurs la plupart du temps. Et oui, l'italien est un véritable pleurnichard, et a facilement les larmes aux yeux : un petit bobo, un mot de travers ou une petite contrariété peuvent suffire à le faire éclater en sanglots.

Après avoir fait une entrée en matière en parlant du caractère de notre italien préféré, parlons maintenant de ses goûts. Et vous devriez savoir qu'il y a beaucoup à dire... Comme vous l'aurez sans doute deviné, Lovino est pointilleux en matière de nourriture. Très pointilleux, même. Comme tout bon italien qui se respecte, il est irascible sans sa dose quotidienne de café (bien serré, merci.) Pas qu'il ne soit pas insupportable en temps normal, mais un Lovino sans sa dose de espresso matinal est pire que tout ce que vous aurez déjà connu en matière de mauvaise humeur... Notre italien a également de bonnes bases dans le domaine de la cuisine, et apprécie d'ailleurs de se mettre aux fourneaux de temps en temps. Si c'est le cas, n'essayez même pas de critiquer sa cuisine. Ne le critiquez jamais, de toutes façons. Le susceptibilité du romain le fera réagir très négativement, dans tous les cas. Lovino a d'ailleurs beaucoup de pré-avis, et refusera de manger quoi que ce soit d'inconnu.

Cependant, ces « pré-avis » ne concernent pas uniquement les plats cuisinés. Lovino est très méfiant envers ce qu'il ne connaît pas, et est très prompt à donner des jugements hâtifs. Il ne cherche d'ailleurs pas à s'ouvrir aux autres ou à les comprendre, préférant les voir faire le premier pas. Jamais il n'ira parler à un inconnu sans une raison quasi vitale, soyez-en sûrs. Très renfermé, il adopte la technique du « si je suis seul personne ne me blessera ». Technique plutôt idiote, par ailleurs, car Lovino déteste la solitude. La peur d'être jugé, blessé, et surtout que l'on se moque de lui ou le rabaisse guide presque toutes ses actions, au point de faire de lui quelqu'un de souvent qualifié comme solitaire. La vérité est que Lovino a un énorme complexe d'infériorité. Il a peur d'être oublié, et a besoin d'être sans cesse supporté et complimenté, comme un enfant. Ne l'écoutez surtout pas si il râle à chaque marque d'affection que l'on peut lui témoigner, c'est uniquement que sa pudeur et sa gêne parlent pour lui. Lovino a par ailleurs une opinion très négative de lui-même, et est donc facilement touché quand on lui trouve des qualités et qu'on lui témoigne de l'affection.